le second volet dpendra de "l'tat des finances publiques"
Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, a indiqué ce lundi 8 septembre que la seconde étape de la réforme de la dépendance se ferait lorsque l'état des finances publiques le permettrait.
Les députés doivent entamer ce 9 septembre l'examen en séance publique du premier volet de cette réforme avec le projet de loi sur l'adaptation de la société au vieillissement, centré sur le maintien à domicile.
"L'ambition de notre loi, c'est de changer le quotidien de nos aînés et de leurs proches", a rappelé lundi Marisol Touraine, lors d'un déplacement dans un foyer-logement au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis). Elle a entre autres mis en avant la revalorisation prévue de l'allocation personnalisée à l'autonomie (APA) : "Une personne qui a très peu d'autonomie pourra bénéficier d'une heure d'aide supplémentaire chaque jour", a souligné la ministre insistant en outre sur le fait que "toutes les mesures" prévues dans ce premier projet de loi "font l'objet d'un financement identifié" : "650 millions d'euros chaque année sont prévus pour le financement de ces aides à domicile en direction des personnes âgées."
En revanche, interrogée sur ce qui devrait constituer la seconde partie de la réforme, à savoir un projet de loi centré sur les établissements pour personnes âgées, Marisol Touraine n'a pu que confirmer ce qu'avait déjà indiqué sa secrétaire d'Etat, Laurence Rossignol : "Pour ce qui est de l'accueil en établissements, nous verrons si l'état des finances publiques permet de franchir cette seconde étape dans un délai rapproché. Nous avons cette ambition-là, mais nous le ferons, comme cette première étape, dès lors qu'un financement (sera) identifié."
Présenté en Conseil des ministres le 3 juin puis examiné et amendé en commission en juillet (voir notre article du 30 juillet), le projet de loi Vieillissement constituera le premier chantier de la rentrée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Les principaux acteurs concernés, dont l'Assemblée des départements de France (voir notamment notre article du 5 septembre), ont déjà largement fait connaître leurs positions et attentes sur ce texte.
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